Obligation d'un acteur de répondre de ses actes avec la compréhension des circonstances et des conséquences de ses actes.

Trois conditions pour engager la responsabilité civile : la faute, le dommage et un lien de causalité entre cette faute et le dommage.

Conditions pour engager la responsabilité pénale : l'infraction, pour cette condition, trois éléments doivent être considérés : légal (un texte d'incrimination prévu par la loi), intentionnel (l'implication de l'auteur dans la commission du comportement réprimé par la loi) et matériel (préjudice, comportement sanctionné par le texte).

"Vérification de la pertinence, de l'adéquation et de l'efficacité des activités de sélection et de détermination et de leurs résultats en ce qui concerne la satisfaction, par un objet de l'évaluation de la conformité, d'exigences spécifiées exigence spécifiée besoin ou attente formulé attestation fourniture d'une affirmation, basée sur une décision qui fait suite à la revue, démontrant que des exigences spécifiées sont respectées." (ISO 17000:2005, 5.1)

Un risque est un écart potentiel (une incertitude) par rapport à l'attente d'au moins un acteur. Aucun risque n'existe sans au moins un acteur concerné.

Très souvent, le mot "risques" est réservé aux écarts potentiels qui sont en deçà des attentes du ou des acteurs, le mot "opportunités" étant réservé aux écarts potentiels jugés au-dessus des attentes du ou des acteurs. Ils ne sont que les reflets d'une même incertitude : l'écart potentiel.

Suivant l'ISO 21506:2024 : « risque : événement incertain ou série d’événements incertains ayant un impact positif ou négatif ».

L'attente d'au moins un acteur d'un projet est son objectif. Le risque-projet est l'écart entre l'objet et l'objectif du projet. Nous ne pouvons donc pas parler de Risque Projet sans attente déclarée (le résultat attendu, la cause finale), c'est-à-dire sans objectif défini et connu des acteurs du projet.

Les risques ne sont pas par nature sommables. Même si nous arrivons à trouver une métrique approximative pour quantifier certaines de leurs conséquences, leur nature stochastique ne nous permet, tout au plus, que de sommer des provisions économiques associées à certaines de leurs conséquences.

Des stratégies de prise de risques peuvent/doivent être définies en considérant les types (technique, industriel, contractuel, politique…), les classes (quasi inexistant, prévisible, imprévisible, chaotique) et les critères d'acceptabilité (inacceptable, acceptable avec limite fixée, acceptable) des risques.

Une analyse sommaire de risques doit être faite avant l'émission de la charte du projet afin de déterminer le besoin d'aptitude à mener nécessaire au responsable du projet.

"Une petite impatience ruine un grand projet." Confucius

Aptitude d'un système à ne pas générer, dans des conditions données, des événements critiques ou catastrophiques.

Le degré global de sécurité est influencé par la façon dont la fiabilité, la maintenabilité et la disponibilité sont régies, ainsi que par la sécurité du système et les mesures et les solutions mises en œuvre pour assurer la protection des individus et des biens.

Une société est un système d'acteurs.

Une société est donc bien un ensemble d'acteurs en inter-action.

Une société humaine est une société de sujets en inter-action.

Une société de projet est une société créée pour la réalisation d'un projet.

La forme de cette société de projet peut être très variée, du simple regroupement officieux d'acteurs, en passant par une équipe projet au sein d'une entreprise ou d'une administration, à un consortium, une société en participation, une société par actions simplifiées, une société intermédiaire créée pour l'occasion (une SPV : "special purpose vehicle"/SPC : "special purpose company" ou encore une SIV : "structured investment vehicle") ou autre.

Un projet universel ne semblant pas être défini (ni voulu), l'ensemble des humains ne constitue pas une société de projet, alors que ce même ensemble constitue la société des humains. Tout humain se trouve directement ou indirectement en inter-action avec le reste de l'humanité.

Nous voyons bien, s'il était encore besoin de le dire, qu'être en inter-action ne suffit pas pour être en société de projet.

Une société de projet, par définition, ne doit pas être un système auto-poïétique. Le projet ayant une fin programmée, ne créez pas de conditions d'auto-production de façon permanente, de créer constamment et sans discontinuer ses conditions d'existence.

L'équipe projet est responsable du travail, le leader est imputable (il rend des comptes, il en est comptable). Le leader n'a pas à assumer seul l'entière responsabilité de la résolution d'un problème, agissant plutôt comme facilitateur, il peut/doit faire appel aux ressources des membres de l'équipe pour l'aider.

La structure de la société de projet est déterminante pour sa reliance. Par exemple, une structure de type GIE ou SEP procure une plus forte reliance qu'une structure de type GME.

Une stratégie est une méta-procédure, c'est-à-dire une méthode pour atteindre un but et se fonde sur des décisions successives, prises en fonction de l'évolution des résultats. Une stratégie est prédéterminée dans ses finalités.

Dérivé du latin subjicere : « jeter en dessous ». Ce mot est fortement polysémique. 

Un sujet est un acteur, c'est un être pensant, considéré comme le siège de la connaissance (s'oppose à objet), qui a conscience de lui-même dans l'espace-temps.

Tout sujet doit avoir des projets pour exister (sortir de soi).

La sureté est considérée comme l'ensemble des mesures prises par un acteur afin de se prémunir contre les dangers et les actes de malveillance.

Le vol, les tentatives d'intrusion, les risques d'espionnage industriel, le piratage informatique, et même d'autres événements plus graves, comme des incendies volontaires ou des actes de terrorisme comme les attentats, sont parmi eux.

La cybersécurité englobe toutes les techniques, les procédures, les outils et les comportements visant à protéger les systèmes informatiques, les réseaux et les données contre les attaques cybernétiques et les intrusions non autorisées. Elle est donc intégrée dans les mesures de sureté.

Un système est un ensemble d'éléments/constituants organisés en inter-action/inter-dépendance dans et avec un environnement. Les concepts de finalité et de projet ne sont pas nécessairement liés au concept de système.

Le système actionneur est dénué de finalité propre, alors que système acteur a inévitablement une finalité propre. Le concept de sous-système est intuitif, car les éléments ou constituants du système peuvent être eux-mêmes des actionneurs/agents ou des acteurs.

"Plus on augmente la variété, l'hétérogénéité d'un système, plus ce système sera en principe capable de performances plus grandes du point de vue de ses possibilités de régulation, donc d'autonomie par rapport à des perturbations aléatoires de l'environnement." (Loi d'Ashby)

Ce mot est fortement polysémique. 

Un terme est une date d'échéance d'un délai fixé par la loi ou par une convention.

Le trajet d'un projet est la procédure qui mène à l'objet. Le concept de trajet englobe celui de planning (au sens d'ordonnancement des activités, des tâches).

La volonté d'un acteur est l'aptitude à se décider lui-même et à produire des actes dans un domaine.

Le WBS (Work Breakdown Structure, organigramme des tâches) est la structure de décomposition du travail à faire pour réaliser le projet.

Suivant l'ISO 21506:2024 : « organigramme des tâches : décomposition progressive du périmètre défini d’un projet ou d’un programme en niveaux inférieurs constitués d’éléments de travail ».

C'est une représentation structurée de la portée du projet, mais pas pour autant hiérarchique, car elle est une matrice d'au moins deux dimensions et non pas une seule dimension de projet structurée sous forme hiérarchique (arbre).

Remarque : bien que très souvent le travail à faire pour produire la documentation à fournir lors de l’exécution du projet soit décrit à part, il fait partie du WBS.