Un affect se manifeste soit comme un changement d'état, parfois fort, mais temporaire (crise), soit au contraire comme un état stable, mais de longue durée (stase).

L'affectivité a souvent été opposée à la cognition entendue uniquement comme les capacités de raisonnement rationnel. Il est apparu que dans bien des cas, les processus affectifs contribuaient de façon positive à l'adaptation de l'individu à son milieu et faisaient donc partie intégrante de sa cognition.

On est donc venu aussi à parler d'une 

capacité de cognition chaude qui repose en même temps sur la pensée rationnelle et sur la reconnaissance des émotions, la perception des interactions sociales, la compréhension des intentions, des pensées et des ressentis d’autrui (capacité aussi appelée “théorie de l’esprit”).

en plus de la

capacité de cognition froide qui englobe la mémoire, l’attention, la planification, le raisonnement, le langage, l’analyse de l’espace, la coordination des gestes et le calcul et qui inspira les premiers travaux en intelligence artificielle, établies sur la métaphore du cerveau-ordinateur (les réseaux de neurones) qui cherchait à modéliser la pensée humaine comme le résultat d'un pur calcul rationnel, l'affect n'étant vu que comme un dysfonctionnement de ce système.

Un responsable de projet, ou d'équipe en règle générale, doit être en mesure de bien comprendre l'affect généré par ces décisions et utiliser la cognition chaude pour transmettre ses messages.